Le 1er octobre 2019 (Ottawa) — Une nouvelle étude, diffusée aujourd’hui, met en lumière la possibilité d’améliorer l’exactitude des cartes de risque d’inondation, grâce à l’utilisation de données plus riches. Les gouvernements, les assureurs et les investisseurs utilisent les cartes de risque d’inondation pour établir le risque d’inondation des quartiers et des propriétés des particuliers.
Les modèles de risque d’inondation à grande échelle s’appuient sur des données topographiques à faible résolution (30 mètres) de qualité mixte qui accordent une considération limitée aux mécanismes municipaux de protection contre les inondations. En collaboration avec deux sociétés internationales de modélisation du risque d’inondation, et cinq municipalités, l’étude a conclu qu’un intervalle de quadrillage de 5 mètres offrait une résolution optimale pour évaluer les inondations attribuables à des événements de pluie diluvienne.
« Les conclusions de l’étude sont importantes pour les assureurs qui désirent étendre leur offre d’assurance inondation aux consommateurs, en particulier dans les régions identifiées comme étant à risque élevé sur les cartes traditionnelles de risque d’inondation, » a déclaré Craig Stewart, vice-président, Affaires fédérales, Bureau d’assurance du Canada (BAC). « Un accès amélioré à des renseignements plus riches permet aux municipalités, assureurs et propriétaires d’habitation canadiens de mieux comprendre le risque d’inondation et de prendre des mesures adéquates. »
Les inondations sont dispendieuses pour les propriétaires d’habitation, les municipalités et le secteur de l’assurance au Canada, et ces coûts ne cessent d’augmenter. Les règlements de sinistres attribuables aux conditions météorologiques extrêmes ont plus que doublé tous les cinq à 10 ans depuis les années 1980.
Les conclusions du projet soutiennent la position du BAC sur le besoin d’un plan d’action national sur les inondations (ibc.ca/on/disaster/water/flooding-in-canada). En particulier, elles renforcent l’appel du BAC aux gouvernements pour cibler les investissements prioritaires en matière d’infrastructure dans les régions dont le risque d’inondation est le plus élevé pour protéger le plus grand nombre de personnes au coût le plus rentable possible. M. Stewart déclare que le BAC en appelle également aux gouvernements pour investir immédiatement dans l’amélioration de la qualité des données du terrain et de rendre ces données disponibles de sorte que les propriétaires d’habitation puissent tenir compte de l’exposition au risque d’inondation de leurs propriétés et prendre des mesures pour se protéger.
« Nous devons adopter une approche proactive, intersectorielle pour continuer d’évaluer le risque d’inondation au Canada, une approche qui rapportera une valeur plus grande et des mesures plus efficaces grâce à notre expertise et nos connaissances collectives », a déclaré Bernadette Conant, chef de la direction du Réseau canadien de l’eau qui s’est associé au BAC dans cette étude.
L’équipe de Mme Conant a présenté les conclusions de l’étude à des décideurs de divers secteurs plus tôt au printemps et, avec le BAC, a facilité une discussion sur les prochaines étapes.
« Il y a une mine de données disponibles et il s’agit de coordonner ces renseignements de manière à ce qu’ils soient utiles à tous les secteurs, » a déclaré Mme Conant.
L’étude souligne que le Canada a une occasion de créer un point central pour connecter et gérer les données pertinentes provenant de divers secteurs pour améliorer l’évaluation du risque d’inondation.

Mieux évaluer le risque d’inondation grâce à la mise en commun intersectorielle de données plus étoffées Réseau
Pour obtenir un résumé des conclusions de l’étude, veuillez parcourir le site cwn-rce.ca ou www.ibc.ca.